Esther Hautzig : La steppe infinie et Une photo de grand-mère

Traduit par Viviane de Dion

Une histoire poignante que je n'ai pas lâchée. Esther Rudomin avait dix ans quand sa vie bascula. Elle a mené une heureuse dans la ville polonaise de Wilno entourée de sa famille. En 1939, les Russes occupèrent Wilno,  les allemands envahirent la Pologne. Mais un matin de juin 1941 deux soldats russes, baïonnette au canon, se présentèrent. Esther, ses parents et sa grand mère se retrouvent en Sibérie pour mener une vie très dur à l'opposé de la vie insouciante de Wilno en Pologne.  Cet exil  va durer cinq ans. 
J'ai pris énormément de plaisir à lire ce roman. Il nous transporte dans un pays méconnu, que l'on ne rencontre pas souvent en littérature la Sibérie. Esther est une jeune fille attachante, le lecteur est avec elle, partage avec elle ses joies, ses craintes et ses pleurs. Un magnifique témoignage plein de vie que j'ai très envie de partager car il est tout simplement passionnant ! Cécile partage avec moi ce coup de cœur


Une photo de grand-mère

Traduit par Hélène Misserly
La famille de Sara vient de recevoir une lettre de Benjamin, l'oncle d'Amérique. Lorsque sa mère ouvre la lettre, Sara n'ose y croire : Benjamin invite sa mère et sa grand-mère Hanna à l'Exposition universelle de New York. Ce qui intrigue Sarah, c'est que son oncle réclame une photo de grand-mère en chemisier à jabot ornée d'un camée monté en broche. Cette photo-là, Sara est persuadée de ne l'avoir jamais vue à la maison.  Pourquoi tant de mystères ? En décidant de mener l'enquête, Sara ne se doute pas un seul instant qu'elle va découvrir un vrai secret de famille de taille. 
Sarah est une jeune fille buté, elle veut savoir à tout pris la vérité. En lisant cette histoire j'ai repensé au très beau film d'Arnaud Desplechin : L'aimée.