Norman Z . McLeod : Alice au pays des merveilles



" Enfin une Alice qui soit digne de Lewis Carroll" The New York Times

Elle date de 1933 et elle est réalisé par Norman Z. McLeod (connu pour ses films avec les Marx Brothers )
C'est un petit délice ce film regroupe les deux livres Alice au pays des merveilles et À travers le miroir.

Avec : Charlotte Henry (Alice), Leon Errol (l'oncle Gilbert), Louise Fazenda (la Reine Blanche), Ford Sterling (le Roi Blanc), Richard Gallagher (le Lapin Blanc), Raymond Hatton (la souris), Polly Moran (le Dodo), Ned Sparks (la chenille), Sterling Holloway (la grenouille), Roscoe Ates (le poisson) et avec Cary Grant y joue le rôle de la simili-tortue, Gary Cooper et W.C. Fields. Production Paramount assez impressionnant pour l'époque dans son utilisation des effets spéciaux. Et le scénario est co-signé par Joseph L. Mankiewicz

Le film s'ouvre et l'on voit Alice dans un fauteuil, en compagnie de Dinah, elle s'ennuie et elle est contrainte de rester chez elle, bien au chaud car il neige. Alors, elle laisse alors son imagination vagabonder en jouant avec les pions d'un jeu d'échec. En regardant par la fenêtre, elle voit un lapin blanc, elle l'imagine portant écharpe et pardessus. Sa gouvernante occupée à effectuer un ouvrage de crochet pense que les rêveries d'Alice sont des mensonges. Elle a beaucoup d'imagination et d'invention Alice parle avec sa chatte Dinah, Alice est sur de l'existence d'une maison semblable mais inversée de l'autre côté du miroir avant de faire mine de s'endormir dans le confortable fauteuil proche de la cheminée. Elle parvient à traverser le miroir et à sauter lentement par magie dans un salon presque conforme à ses prévisions. Là, elle se trouve surprise de l'horloge qui se met à parler, et les pièces de l'échiquier à s'animer. En regardant ses images, moi qui suit une grande admiratrice de l'œuvre de Lewis Carroll, je suis compl7tement émerveillé par la poésie et l'imagination de Norman Z. McLeod, car rare pour l'époque et juste car les effets spéciaux ne se voient pas. Alice pousse la porte et elle se retrouve dans le jardin où un lapin revêtu d'un gilet et d'une veste semble bien pressé.


Alice le suit et tombe sans heurt dans le terrier. Que d'invention fidèle à l'univers de Lewis Carroll, faisant défiler quasiment l'intégralité du bestiaire décrit dans les livres, et préservant avec sincérité l'opposition entre l'imaginaire de l'enfance et l'absurdité du monde adulte. Un sérieux qui n'entame en  rien la drôlerie et la fantaisie d'un univers riche en allusions et double sens.
C'est un enchantement tout simplement ! Je me suis régalée en voyant ce film. Très agréable à voir, très joyeux encore plus appréciable quand dehors il fait un temps épouvantable, ciel bas, gris en un mot un temps de Toussaint ! C'est remplit d'imaginations c'est en un mot une réussite. La partie de cricket chez la reine est bien rendue avec son monde résolument absurde. Et Gary Grant est extra dans le rôle de la simili-tortue. L'esthétique du film s'inspire beaucoup des illustrations de John Teniel. Charlotte Henry est une Alice a croqué !


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