Anton
Traduction Florence Seyvos
Anton a un chapeau de magicien. Un vrai. Il va donc pouvoir faire de la magie. Faire disparaître quelque chose. Un arbre, par exemple. Anton se concentre et ferme les yeux. Quand il les rouvre, étrangement, l'arbre est toujours là. Aurait-il vu un peu grand ? Un oiseau, pour commencer, cela serait peut-être plus raisonnable. Anton se concentre à nouveau. Quand il rouvre les yeux, l'oiseau a disparu. Ça y est, Anton est magicien. Il s'empresse de le dire à Lukas, qui a le culot de ne pas le croire. Tant pis pour Lukas, c'est vraiment dommage pour lui, mais Anton va devoir le faire disparaître.
Anton arrive tout joyeux avec de quoi partager un bon goûter, mais il pose ses conditions : Greta, Nina et Lukas doivent le lui demander très gentiment. Vexés, ils refusent de se joindre à lui : ils ont trop de travail, disent-ils. Ils doivent ratisser, bêcher, biner. Anton se venge : il fait le mort !
Incompréhension, rivalité, jalousie, amitiés contrariées, longueurs d’onde différentes… Le sujet pourrait être morose, Ole Könnecke en fait un bijou d’humour. Rarement dans un album pour enfants la mort aura été aussi finement utilisée – pour de rire !
Une série plein de fraîcheur de simplicité et de tendresse pour les 3 à 6 ans à l'école des loisirs. Le dessin est tout simple et plein d'humour.