Comtesse de Ségur :Diloy le chemineau

 

L'histoire se déroule dans une famille riche et pleine de bons sentiments, les d'Orvillet. L'aînée des enfants, Félicie, est la seule à avoir des défauts, que ses parents et sa bonne essaient de corriger. Le héros éponyme de l'histoire, Diloy, un ouvrier pauvre, sauve à plusieurs reprises des membres de la famille.

Un ours s'est échappé. Bien que les griffes de cet ours aient été limées, il reste redoutable. Pour sauver les enfants, Diloy se bat héroïquement contre lui et réussit à le capturer. Il est d'autant plus content qu'il pourra toucher la récompense offerte par le forain qui est propriétaire de l'ours.

Il s'avère aussi que Diloy avait sauvé il y a des années un autre membre de la famille, en Afrique du Nord : un officier supérieur attaqué par trois Arabes avec des sabres1.


La famille Castelsot, riche, influence d'une très mauvaise façon Félicie, la poussant à mépriser les gens pauvres. Il s'avère que ce sont de faux nobles, leur nom est usurpé. Ce sont d'anciens domestiques ayant détourné de l'argent par abus de confiance.

Le jugement moral de l'auteur à leur endroit est le suivant : un ouvrier honnête est plus estimable qu'un prince sans foi et sans moralité.

À la fin du roman, ils sont ruinés.


À de nombreuses reprises, l'auteur oppose Gertrude et Félicie pour faire ressortir les qualités de l'une et les défauts de l'autre.

Gertrude est très pieuse, pleine de charité, elle réconcilie un couple de vieux serviteurs, elle cite souvent la Bible. Tout le monde l'admire.

À l'opposé, Félicie est trop méprisante envers les pauvres gens. Souvent elle s'aperçoit d'elle-même des mauvais tours que cela lui joue. Tout le monde est conscient de ces défauts dont on n'arrive pas à la corriger.

« Félicie (…) n'avait aucun charme, sauf les rares moments où un bon sentiment faisait disparaître la froideur hautaine qui la déparait. Mais ce n'étaient que des éclairs, tandis que Gertrude était constamment embellie par l'expression douce, bonne, intelligente et affectueuse de son regard. Il en résultait que l'une était belle et désagréable, l'autre pas jolie et charmante. »

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