La comtesse de Ségur : Quel amour d'enfant !
Le temps passe ; Giselle grandit, accumulant caprices, colères, mensonges, puis méchancetés et finalement. Elle revient chez elle presque tout à fait corrigée.
Elle grandit encore, et, à 17 ans et demi, demande à épouser Julien, un ami de la famille, alors âgé de 24 ans. Sa mère accepte ainsi que son père. Blanche, l'une des tantes de Giselle, parle à Julien pour lui demander s'il consent à l'épouser. Il y est prêt, mais non sans quelques réserves sur le caractère difficile de la jeune fille, dont il appréhende de ne pouvoir corriger l'éducation désastreuse
de 40 ans, fort riche, qui demande sa main. Elle doit donc choisir: soit l'élu de son cœur, Julien, soit l'élu de sa vanité, le riche duc.
Dix ans après son mariage, trois ans après avoir été chassée par son mari, et dix mois après le décès de celui-ci à la suite d'une chute de cheval, Giselle est un soir tristement assise dans le salon de sa mère, lorsque Julien y entre, croyant trouver Léontine. Giselle, reconnaissant Julien, se jette à son cou et lui dit : « Julien, que je suis contente de vous revoir ! Mon pauvre mari est mort ! Comme je regrette tout ! Tout ce que je suis et que j'ai fait ! ». Sur ces paroles, elle perd presque connaissance. Julien effrayé, la ranime et lui demande de tout lui expliquer calmement, ce qu'elle fait. Julien l'écoute, et à la fin de la discussion, ils se rappellent combien ils s'aimaient. Deux années s'écoulent encore, avant que Julien n'épouse une Giselle enfin apaisée. Ils vivent alors heureux et ont trois enfants ; l'aînée, dont le caractère difficile rappelle celui de sa mère, est cependant tenue par la sage fermeté de ses parents. Et, lorsque Giselle s'alarme des sautes d'humeur de son aînée, son mari la taquine en s'extasiant devant cet “amour d'enfant !”.
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