Piscine


La piscine de 
Jihyeon Lee 

edition Kaléidoscope 

Un album sans texte coréen remplit de poésie de rêve, de liberté. Un garçon tout seul dans un monde gris se rend à la piscine Tout d'un coup une horde d'enfants bruyants arrivent . Le garçon plonge et là il rentre dans un autre monde coloré, il explore, il rentre dans un univers plus calme et apaisant où il fait de jolies rencontres. Un délicieux album pour les enfants à partir de 5 ans. 








En route pour la piscine de 
Tomo Miura 

Par une après-midi d'été, rien ne vaut la piscine ! Oui mais seulement voilà, on est rarement seul à avoir cette même idée. Déçu de trouver le bassin rempli de monde ! Nombreuse sont les situations cocasses qui repoussent toujours le moment où son personnage pourra enfin profiter de sa baignade.? Un album plein de fantaisie, d'humour et rafraichissant surtout une bonne humeur assurée !

 A l'eau de Heejin Park

Traduction de Charlotte Cryson 
édition Cotcotcot 

Une petite fille gardée par sa grand mère a très envie d'aller à la piscine. Sa grand-mère n'a pas très envie.   Elle est vautrée sur un canapé, elle a les traits tirés, est emmitouflée dans une sorte d’immense couverture rouge dont ne dépasse que sa tête : elle a l’air de porter sur ses épaules le poids d’une fatigue ancestrale. Face au refus ferme qui lui est opposé, la petite fille, aussi bondissante que sa mamie est empesée, ne renonce pas et traine littéralement la vieille dame jusqu’au bâtiment aquatique. « Mamie, on va dans le grand bain ? », propose l’enfant. « J’ai-PAS-envie », lui rétorque-t-on à nouveau. Qu’à cela ne tienne, l’enfant file seule vers le bassin, et la mamie, toujours étrangement emmitouflée dans cette couverture rouge, se traine à sa suite. C’est alors que, face au bleu chatoyant de l’eau qui lui tend les bras, la vieille dame est soudain tentée. Elle pénètre dans l’eau, d’abord timidement, puis y plonge tout à fait pour y vivre une sorte d’épiphanie. Elle nage, tournoie sur elle-même et en tous sens, s’émerveille d’y retrouver souplesse, légèreté, énergie. A la fin de l’histoire, la petite fille lui rappelle qu’il est l’heure de rentrer, et la mamie, telle une enfant butée, ne veut plus partir.

 l’enfant qui tente de convaincre l’adulte de faire quelque chose contre son gré mais pour son bien. La grand-mère est aussi têtue qu’un bébé de deux ans dans son refus initial et final d’aller dans puis de sortir de l’eau.

L’autrice a choisi pour cette histoire d’eau d’utiliser une peinture à l’eau, l’aquarelle, c’est comme si l’eau dans laquelle elle avait plongé son pinceau sortait des pages pour nous donner la sensation physique d’y être immergé. Il y a aussi un très beau travail sur les effets de transparence, les variations de bleu qui envahissent parfois les planches et les roses qui viennent tour à tour figurer ces poissons imaginaires ou encore les joues empourprées de la mamie et sa petite fille sur la toute dernière page de l’album. Pour toutes ces raisons, vous l’aurez compris, je recommande fortement de plonger dans ce livre.




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